Sir Deckster: Absolute Mix I + Interview

C'est Vendredi Bassline sur Incognito et pour aujourd'hui, nous avons posé quelques questions à Sir Deckster, un musicien très talentueux. Pour l'occasion, il nous  a aussi tout spécialement préparé un mix. 

SIR DECKSTER - Interview (fragments d')

Artiste: Sir Deckster (Miguel Fernandez, 22 ans)
Lieu: Bruxelles, Belgique
Contact: Facebook|Soundcloud|Wordpress|

  

Généralement, un mix est l'expression de l'univers musicales d'un artiste et de ses inspirations. Ici, Sir Deckster  a crée un mix représentatif de ses influences hip-hop et empreint de cette atmosphère légère et fluide, charactéristiques de ses morceaux.

Sur lui-même : « Quand j'avais 20 ans, je suis parti en Erasmus en Espagne, dans une petite ville nommée Aranjuez. Comme c'était une ville avec peu de boîtes, ça m'a donné envie de commencer à expérimenter avec le son et de créer mes propres morceaux. J'ai passé des heurs à produire des sons, surtout la nuit (quand je n'étais pas à Madrid pour faire la fête). Et maintenant je produis toujours et j'essaie de faire que chaque morceau soit toujours meilleur que le précédent. »

Sur sa voix: « J'ai un projet avec une chanteuse que j'ai recontré à Madrid, Marie Papillon aka Mari Posa. On chante tous les deux sur nos morceaux. Enfin, je m'occupe surtout de l'instrumental et c'est elle qui chante par dessus. […] Donc c'est ma voix que vous pouvez entendre sur Rewind Me Up par exemple. Mais c'est plutôt subtil, je voulais surtout mettre l'accent sur la voix de Marie plutôt que la mienne. »

Sur la scène electro/garage belge: « Je pense que Bruxelles n'est pas encore prête pour cette scène. Je dirais qu'elle est en retard de 3 ou 4 ans sur Londres ou Berlin. Pas encore de Disclosure Belge en vue. Mais il y a de l'espoir. L'année dernière, c'était le lancement de 22Tracks. C'est un collectif belge actif dans la scène garage, electro, drum&bass. Ils supportent les artists du pays, et c'est vraiment super. Je suis sur leur compil d'ailleurs. […] En tout cas j'espère que c'est juste une question de temps. Dans quelques mois, quelques années, on entendra le dernier morceaux des Disclosure en faisant la queue devant la boite la plus branchée de la ville. Je le sais parce-que c'est moi qui mixerais ! »

Sur sa méthodologie de production: « A chaque fois que j'essaie de produire un morceau qui bouge, il finit toujours par être posé. En général je commence par le beat. Je mets beaucoup de temps à trouver les sons exacts. Après j'essaie de trouver une mélodie qui me plaît. Et ensuite ce sont des heures et des heures à jouer avec les boutons, haha. »

Vous pouvez trouver cette interview en intégralité sur sublvl.com. 

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Absolute B.