J’ai vécu un an en Italie. J’ai vu des
choses toutes plus belles que les autres. Et pourtant, au-dessus de Rome
et ses merveilles, au-dessus de Florence et sa culture, au-dessus de
Sienne et son soleil, une seule m’est restée comme un talisman au fond
du cœur… Gênes.
D'abord, les couleurs de la ville sont fascinantes. Le soleil leur donne un éclat que je n’ai retrouvé nulle part ailleurs qu’en Ligurie. Chaque façade a sa teinte particulière et la légende raconte qu’ainsi, les marins de retour au pays pouvaient discerner leur maison depuis le large. Le regard est attiré par cette variété de couleurs mais, loin de former un ensemble criard, la ville gagne en harmonie et en magie.
L'architecture ensuite. On est dans le trop : tout, partout, encore, plus. Mais quelle beauté. Chaque édifice a son détail frappant. On admire chaque angle de rue, chaque fenêtre, la pierre est ciselée comme de la dentelle. Les trompe-l’œil sur chaque bâtiment brouillent les pistes et la ville acquiert une nouvelle dimension magique : ce qui est n’est pas ce que l’on voit, il faut chercher en-dessous des apparences.
Une ville de lumière également. Encore une fois, la ville est
double. La lumière de la Piazza de Ferrari, qui illumine une fontaine
pleine de grâce, disparaît dans les petites ruelles de la vieille ville.
Alors que le Port est lumineux et coloré, les ruelles qui en partent sont sombres et fermées. On touche les murs à bout de bras et on entre dans la Gênes populaire, où le linge pend aux fenêtres et où la lumière est lointaine.
Un talisman intérieur enfin. Parce que comme toutes les villes italiennes, Gênes est une ville aux trésors cachés. Chaque église, aussi insignifiante soit-elle de l’extérieur, renferme des merveilles. Les ruelles sombres sont le théâtre de scènes de vie internes qui suspendent le temps. Les bâtiments ont des cours intérieures qui coupent le souffle. Et le touriste doit se transformer en aventurier. Gênes vaut encore plus le coup dedans que dehors.
Un peu comme une belle femme.
Gênes selon l'art de rue _ Tableau fait avec des petits cailloux |
D'abord, les couleurs de la ville sont fascinantes. Le soleil leur donne un éclat que je n’ai retrouvé nulle part ailleurs qu’en Ligurie. Chaque façade a sa teinte particulière et la légende raconte qu’ainsi, les marins de retour au pays pouvaient discerner leur maison depuis le large. Le regard est attiré par cette variété de couleurs mais, loin de former un ensemble criard, la ville gagne en harmonie et en magie.
Piazza dei truogoli _ Les couleurs de Gênes |
L'architecture ensuite. On est dans le trop : tout, partout, encore, plus. Mais quelle beauté. Chaque édifice a son détail frappant. On admire chaque angle de rue, chaque fenêtre, la pierre est ciselée comme de la dentelle. Les trompe-l’œil sur chaque bâtiment brouillent les pistes et la ville acquiert une nouvelle dimension magique : ce qui est n’est pas ce que l’on voit, il faut chercher en-dessous des apparences.
Une façade en trompe-l’œil sur le port antique |
Piazza de Ferrari et sa fontaine majestueuse |
Alors que le Port est lumineux et coloré, les ruelles qui en partent sont sombres et fermées. On touche les murs à bout de bras et on entre dans la Gênes populaire, où le linge pend aux fenêtres et où la lumière est lointaine.
Les ruelles du vieux Gênes, entre ombre et lumière |
Un talisman intérieur enfin. Parce que comme toutes les villes italiennes, Gênes est une ville aux trésors cachés. Chaque église, aussi insignifiante soit-elle de l’extérieur, renferme des merveilles. Les ruelles sombres sont le théâtre de scènes de vie internes qui suspendent le temps. Les bâtiments ont des cours intérieures qui coupent le souffle. Et le touriste doit se transformer en aventurier. Gênes vaut encore plus le coup dedans que dehors.
Une fontaine dans la cour intérieure du Palazzo Lomellini |
Un peu comme une belle femme.
Blondyn_Bubble
l'une des villes d'Italie que j'ai visité qui m'a le plus plu!
RépondreSupprimerAh :) Et pourquoi ? Qu'est-ce qui t'a marqué ? J'aimerais bien savoir si on a tous la même vision, ce qui m'étonnerait...
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Ah gênes... J'y ai vécu 6 mois et "la superba" me manques tellement que c'est toujours comme un coup de poing dans l'estomac de revoir des photos...
RépondreSupprimerAh je suis contente de voir que je ne suis pas la seule !! Et toi aussi, pourquoi cet amour pour Gênes ? Moi le coup de poing je me le prenais à chaque fois que je sortais de la gare :)
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Merveilleuse Genova... C'est aussi un de mes coups de coeurs ici (j'habite Milan). Deux fois par an en moyenne, dans le froid et au soleil, je pars boire un caffè accompagné de focaccia, re-crier mon amour pour la monstrueuse sopraelevata (elle me fascine), boire des cocktails sur la piazza delle Erbe, me prostrer devant le Molo de Renzo Piano... bref, j'aime tout, les ruelles sombres, le poisson frais, les gens, les bateaux, les façades colorées, les arcades.... Aaah ! Merci ! (et le pesto ! le pesto ! )
RépondreSupprimerComme je me retrouve dans ta description. Je crois que Genova a une aura particulière... Par contre, tu es la première à me parler en bien de cette sopraelevata :) Elle est loin de faire l'unanimité! Je vote aussi pour la focaccia sur la piazza delle Erbe ... totalement le paradis !
Supprimerjolies photos !
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